Réflexion sur le commerce

Petite question : pourquoi, lorsque je vais faire du shopping dans le « Centre de Colombes », je ne trouve jamais ce que je cherche ?

Une simple paire de bottes en plastique pour Trolette ? Seul un chausseur haut de gamme me proposait un modèle aux alentours de 30 euros. Un peu cher pour courir dans l’herbe mouillée … Quant à des bottes chaudes pour l’hiver, rien.

Des vêtements pour nous ? Nous n’avons rien trouvé qui nous convienne depuis longtemps. Un cadeau pour une crémaillère ? Je n’ai rien trouvé ! Des loisirs créatifs ? Rien. Des p’tits cadeaux pas chers pour une pêche enfantine ? Rien.

Pourtant, ce ne sont pas les commerces qui manquent. Théoriquement, je devrais trouver à habiller toute la famille Troll et à la coiffer (le choix est vaste). J’en conclue que les commerces présents ne nous correspondent pas (surtout que mes trolls ne portent pas encore de lunettes, ce qui réduit le nombre de boutiques pouvant attirer notre attention).

Seuls les commerces alimentaires nous tentent, mais pas facile ensuite de rentrer en bus avec du poisson frais, voire avec des surgelés.

Conclusion : nous faisons l’essentiel de nos achats hors Colombes et nous empruntons de moins en moins la rue Saint Denis et ses abords. Même après une séance cinéma aux 4 Clubs, notre univers en centre ville se réduit au Monoprix et au Mc Do ! Cette rue représente pour nous l’image du commerce de proximité qui n’attire plus les colombiens et colombiennes des autres quartiers.

Il est bien plus tentant de prendre le bus en direction des 4 Temps à la Défense.

Cette réflexion vient après la lecture d’un article consacré au commerce en centre ville (et aussi après une discussion sur l’endormissement des blogs colombiens « génériques » … ) ; article dont je vous livre un extrait :

« Une étude dénombre 398.036 commerces en France métropolitaine, dont 70.423 en Ile-de-France (dont 29.979 à Paris intra-muros). Ce qui signifie que Paris abrite 43% des commerces d'Ile-de-France et 8% des commerces de métropole.
En métropole, 273.224 commerces sont non alimentaires et 124.812 alimentaires. On dénombre donc 4 commerces non alimentaires pour 1.000 habitants en France et en Ile-de-France, chiffre qui grimpe à 11 à Paris intra-muros. La densité de commerces alimentaires est de 2 en France et en Ile-de-France et de 3 à Paris. Avec ses 2 millions d'habitants, la capitale ne compte que 5 hypermarchés.
25 enseignes se partagent plus de 60% des m2 de grandes et moyennes surfaces de la capitale. Avec près 95.000 m2, Monoprix occupe la plus grande surface de vente, suivi par Franprix (71.000 m2), le Printemps (près de 60.000m2) et les Galeries Lafayette (près de 58.000 m2 auxquels s'ajoutent 17.000 m2 de Lafayette Maison). La Fnac vient ensuite (39.500 m2). Si les grands leaders du commerce parisien sont en majorité français, l'équipement de la personne est dominé par les enseignes étrangères (Zara, C&A, H&M...). Franprix (116), Ed (97) et Monoprix (54) sont les détaillants ayant le plus de points de vente dans la capitale. »

Mum’Troll